Le traité simplifié de Lisbone

"l'Europe est sorti de sa crise instituionnelle, elle est prête à affronter les defis du futur "

Dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 octobre, les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement ont reussi, au prix de nombreuses tractations, à signer le traité simplifié à Lisbonne. Ce texte a pour ambition de rendre l'Europe à 27 plus gouvernable et plus stable.Il prévoit une presidence de deux ans et demi et d'un haut representant de la diplomatie. Desormais, les decisions seront prise à ce qu'on appelle une double majorité qualifiée correspondant à 50% et plus des voix exprimés ainsi qu'à 65% de la population des 27 Etats membres. Mais comme on pauvait s'attendre, ce texte a fait l'objet de nombreuses reserves de la part notamment de Romano Prodi , des jumeaux polonais et de Gordon brown, premier ministre d'un Etat, étérnel eurosceptique.Cependant cela n'a pas empêcher d'arrêter la conclusion finale du traité au 13 décembre prochain.

En France cela soulève un autre problème, vraisemblablement, le president Sarkozy préconise une ratification parlementaire là où 6 français sur 10 préfèrent la voie référendaire. Et puis de toute façon l'Europe ne peut pas se faire à l'abri du peuple dans un hemicycle aussi representatif soit il. Il faut se souvenir que c'est l'expression majoritaire du peuple qui a dit non lors du referendum de mai 2005, c'est donc à elle d'en decider autrement cette fois ci.

Dans le fond si ce traité permet à l'Europe à 27 de sortir d'une impasse que lui avait engouffré le non français et néerlandais, il ne porte,cependant, aucune volonté ambitieuse quand à l'avenir politique, social et economique de la communauté européenne et sans doute que la prochaine étape dans la construction européenne doit etre plus insistant sur ces points.

                                                    d'après Mohamed RAFSANDJANI Hassani