Le Rafsandjani Times

Jacques Chirac disait :" les promesses n'engagent que ceux qui y croient"

    Les joueurs de l'équipe de France ont décidé de faire leur, cette maxime lapidaire. A l'issue de l'affaire du bus de Knysna, Patrice Evra, à l'époque encore capitaine des bleus, avait affirmé que tous les joueurs de l'équipe de France avait décidé de renoncer à toutes leur primes, de sponsoring y comprit, pour, disait-il, être conforme à la piètre prestation de la sélection nationale à la coupe du monde de juin dernier. Mais il semblerait, selon l'Équipe, que les acteurs du fiasco sud-africain n'ont jamais signer ce texte et par conséquent jamais renoncer à leur prime.

    Cela étant dit, à en croire l'actuel capitaine de la sélection de Laurent Blanc, cette décision prise à l'issue de la rencontre qui opposée la France à la Roumanie, aurait pour finalité principale de reverser l'argent que les joueurs auront perçu des sponsors, à des œuvres caritatives, pas sûr que cela satisfasse l'opinion publique encore traumatiser par le comportement de la sélection française au mondial sud africain.

    En outre, cela relance aussi la question des finances de la fédération française de foot-ball dont le déficit est estimé aujourd'hui à plus d'un million d'euro eu égard notamment à la réparation demander par les principaux sponsors de l'équipe de France à savoir, Adidas, GDF Suez et le Crédit Agricole, qui réclameraient pas moins de 4,5 millions d'euros.

    Le fiasco sud africain de l'équipe de France est loin d'avoir fourni tous ses secrets ...

Le ministre du travail l'avait lui même affirmer la mobilisation syndicale contre la reforme des retraites allait être très importantes, force est de constater qu'il n'avait pas eu complétement tort, on l'estime d'ailleurs comme étant plus importante que celle de 1995.L'avenir des régimes spéciaux de retraite sera au coeur de cette semaine et Xavier Bertrand, invité par Laurence Ferrari, en a invité au dialogue avec les partenaires sociaux. De toute façon, il n'arrête pas de répéter à qui bon veut l'entendre qu'il privilégie la concertation mais il ressort quand même une contradiction, quand on en appelle à une négociation où on en prévient au préalable l'issue inéluctable. Sinon c'est ce moquer du monde.

   En outre, il est notable qu'aujourd'hui il y a des difficultés de financement et là est toute la complexité de ce dossier. En effet, il est tout à fait légitime que tous les français aient la même durée de cotisation n'est serait ce que pour des raisons d'equité.Cependant il est tout aussi compréhensible que l'on puisse cotiser au prorata de la penibilité de son travail.La question, donc, cruciale qui se pose ici, c'est comment définir les critères de penibilité d'un travail; laissons aux négociations, le soin de le faire.

   En tous cas,de ce bras de fer social il ne peut y avoir que deux issues possibles: de deux chose l'une , soit le gouvernement ferme les yeux sur les revendications des syndicats et honore ce qui reste une promesse électorale de Sarkozy , soit l'histoire de 1995 se répéte et Xavier bertrand sera le fusible qui sautera, seul l'avenir nous le dira.

Ce qui est sûr , c'est que la rupture, si chère à Nicolas Sarkozy, a déjà fait des sienne au sommet de la republique dans le couple présidentiel, l'histoire nous dira, alors, si les régimes spéciaux de retraites sont les prochains à en faire le prix.

                                                   D'après Mohamed RAFSANDJANI Hassani

"l'Europe est sorti de sa crise instituionnelle, elle est prête à affronter les defis du futur "

Dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 octobre, les vingt-sept chefs d'Etat et de gouvernement ont reussi, au prix de nombreuses tractations, à signer le traité simplifié à Lisbonne. Ce texte a pour ambition de rendre l'Europe à 27 plus gouvernable et plus stable.Il prévoit une presidence de deux ans et demi et d'un haut representant de la diplomatie. Desormais, les decisions seront prise à ce qu'on appelle une double majorité qualifiée correspondant à 50% et plus des voix exprimés ainsi qu'à 65% de la population des 27 Etats membres. Mais comme on pauvait s'attendre, ce texte a fait l'objet de nombreuses reserves de la part notamment de Romano Prodi , des jumeaux polonais et de Gordon brown, premier ministre d'un Etat, étérnel eurosceptique.Cependant cela n'a pas empêcher d'arrêter la conclusion finale du traité au 13 décembre prochain.

En France cela soulève un autre problème, vraisemblablement, le president Sarkozy préconise une ratification parlementaire là où 6 français sur 10 préfèrent la voie référendaire. Et puis de toute façon l'Europe ne peut pas se faire à l'abri du peuple dans un hemicycle aussi representatif soit il. Il faut se souvenir que c'est l'expression majoritaire du peuple qui a dit non lors du referendum de mai 2005, c'est donc à elle d'en decider autrement cette fois ci.

Dans le fond si ce traité permet à l'Europe à 27 de sortir d'une impasse que lui avait engouffré le non français et néerlandais, il ne porte,cependant, aucune volonté ambitieuse quand à l'avenir politique, social et economique de la communauté européenne et sans doute que la prochaine étape dans la construction européenne doit etre plus insistant sur ces points.

                                                    d'après Mohamed RAFSANDJANI Hassani

"Cecilia et Nicolas Sarkozy annoncent leur séparation par consentement mutuel.Ils ne feront aucun commentaire."

         La question qui agitait le monde mediatique français depuis un certain temps à trouver reponse cet après-midi du jeudi 18 octobre 2007.En effet, l'Elysée à confirmer ce qui était devenu un secret de polichinelle, les epoux Sarkozy ont,donc, mis fin à 11 ans de mariage surmediatisé par consentement mutuel. Les 15 mots de ce communiqué lapidaire symbolisent le dernier episode d'un feuilleton aux multiples rebondissements. Cecilia, Sarkozy en tombe amoureux le 10 aout 1984 lorsqu'il doit, en sa qualité de maire de Neuilly, célébrer le mariage de la jeune fille de 27 ans avec une celebrité française Jacques Martin. Il finira par s'attirer les faveurs de la nouvelle jeune epouse, mais dès lors, il n'aura de cesse de la conquerir. Elle l'accompagne à place Beauveau en 2002, se sépare de lui en 2005 pour le publicitaire Richard Attias , et en 2006 redonne une chance à son couple que certains compare déjà aux Kennedy et voit en cette reconciliation un arrangement en vue des presidentielles.

        Le 6 mai 2007 Sarkozy devient le sixieme president de la cinquième republique, elle est a peine là,car c'est un secret pour personne, première dame c'est pas sa tasse de thé. Mais elle s'efforcera quand même de tenir le protocle  avant d'en bousculer les habitudes.Elle boude la photo des premières dames au sommet du G8, elle pretexte une angine blanche pour sécher la residence des Bush et enfin elle est absente pendant le voyage du president en Bulgarie, pays où elle est consideré comme une heroine nationale contenu de son intervention dans la liberations des infirmières bulgares. Tous cela commencer à faire un peu trop et n'a fait qu'attiser les rumeurs. Aujourd'hui le divorce est bel et bien consommé par consentement mutuel pour eviter des obstacles juridiques qui tiennent au fait qu'au terme de l'articel 67 de la constituion de la cinquieme republique, "aucune action, d'aucune sorte, devant aucune juridiction ne peut être engagé contre un president" encore en exercice.

        Sarkozy aura, jusqu'a dans l'intimité de son couple, été ratrappé par ses thematiques de campagne.Il a ,à maintes reprises, martélé qu' être president l'avait conduit à beaucoup de sacrifice; il a dit vouloir incarner la rupture et apparemment son couple aussi en a fais les frais. Un mariage sur deux finit,en France, par le divorce , le premier couple de France n'aura pas échapper à la logique des chiffres. Esperont tous simplement que les peripeties conjugales du president ne l'ôte pas l'energie qui semblait inépuisable ces derniers mois et qui sans doute lui sera necessaire pour honorer ses engagements.

       Il est vrai aujourd'hui que le divorce d'un president de la republique en exercice est inedit et passionnant mais il ne doit pas nous detourner des principaux problemes qui entachent le pays et à cet égard il n'est pas inutile de rapeler le fait que la date de l'annonce du divorce du president coincide avec le jour où les syndicats se mobilisent pour manifester leur opposition au projet de reformes des regimes speciaux de retraite engagé par Xavier Bertrand, ministre du travail, sous l'autorité du president de la republique.

      Alors laissons les affaires privées au privé et préoccupont nous des interogations intéressant la vie publique.

                                            d'après Mohamed RAFSANDJANI Hassani

Le néo-colonialisme, abat! l'imperialisme abat! gloire, au peuple! dignité, au peuple! la patrie ou la mort!

   Voilà 20 ans déjà, jour pour jour, le 15 octobre 1987, le capitaine Thomas Sankara, surnommé le "ché" africain se faisait assassiné à Ouagadougou par ce qui s'apparente à un coup d'Etat orchestré par son ancien ami, frère d'arme et camarade,Blaise Compaoré.Ce dernier affirme avoir ainsi mis fin au regime autocratique de Sankara, regime qu'il avait aider 4 ans auparavant à mettre en place.Certain  fervents "sankariste"  soupçonne aujourd'hui encore, des ficelles qui seraient tirées dans l'ombre par son voisin Houphouët-Boigny et par la France. Toujours est il que Sankara reste une référence dans l'afrique politique post-coloniale.Il aura amorcé des reformes essentielles pour son pays.

   Moi je suis venu au monde un an après que lui l'ait quitté, mais du peu que je sache, je retient de ce grand homme que je respecte énormement , le reniement qu'il fait à ses privilèges presidentiels. Il commence, en effet, par garder son salaire de simple capitaine, il range les mercedes de son administration pour rouler en renault 5. Quoi de plus efficace pour utiliser l'argent du contribuables à des fins d'interêt genéral plutôt que de s'enrichir. Je garde aussi de ce grand homme, l'acharnement qu'il avait pour renforcer la souverainté encore jeune et hesitante de son pays.Il incite à consommer burkinabé, les habits comme les uniformes qu'il met lors de ses sorties officielles sont cousus par de modeste tisserand burkinabé. Il avait pour habitude de dire: l'impéralisme ne le chercher pas  loin, le néo-colonialisme ne le chercher pas loin non plus, il vous suffit de regarder les grains de riz dans votre assiete pour vous en rendre compte.

   Enfin, force est de constater que Thomas Sankara s'etait trop enfermé dans une phraséologie revolutionnaire mal comprise par son peuple, par les syndicats et encore moins par l'Afrique, alors , peu importe les sentiments d'accord ou de desaccord que l'on peut avoir son egard,je pense que l'on pourrrait s'accorder à dire que Thomas Sankara aura eu au moins le merite d'avoir essayer et que le 15 octobre 1987 c'est peut etre un rêve africain qui a été briser.

                            Sur ceux, puisse ton âme , camarade, reposer en paix...

                                                            d'après Mohamed RAFSANDJANI Hassani